Historique

Bettie Allard, née Effie Cameron Dallamore, a vu le jour le 4 juin 1915 à Edmonton. Elle est la fille de Euphemia Cameron (‘née Ritchie, Écosse) et de John Hugh Dallamore (née Afrique du Sud, Anglais). Elle est également la soeur de John Walter, William Ritchie et Lucy Mary (Lou). Bettie a grandi à Edmonton, où elle a reçu une éducation axée sur l’importance des valeurs communautaires, de l’église et de l’école. Elle a consacré une bonne partie de sa jeunesse aux sports d’équipes. Elle adorait également l’aventure et le plein air. Son frère, John Walter Dallamore, commandant lors de la Seconde Guerre Mondiale de 1940, fut tué en service à l’Érythrée. Le deuil causé par son départ fut immense pour elle et sa famille.

Le 28 janvier 1942, Bettie épouse Charles Alexander Allard, un étudiant de médecine qu’elle fréquentait depuis plusieurs années. Au cours des quatre années qui ont suivi leur mariage, Bettie et Charles sont devenus les fiers parents de quatre enfants : John Cameron, Judith Frances et les jumeaux Charles Richard et Peter Andrew. En 1950, de retour à Edmonton après quelques déménagements, notamment à Boston et à Montréal, Bettie et Charles décident de se séparer. Bettie quitte Edmonton en train en compagnie de ses quatre enfants en direction de Vancouver, où elle trouvera refuge chez son frère et sa belle-soeur. Après quelques recherches, elle a finalement trouvé une maison sur la rue Highbury, où elle a dû faire face à plusieurs difficultés comme la plupart des mères monoparentales qui élèvent leurs jeunes enfants. Durant ces années difficiles, Bettie a dû s’évertuer à leur enseigner à différencier le bien du mal en gardant une place pour les vacances et les voyages familiaux.

Une fois les enfants devenus grands, Bettie a décidé de poursuivre ses études à l’Université de la Colombie-Britannique. Titulaire d’un diplôme en éducation et d’un majeur en bibliothéconomie, elle a consacré une bonne partie de sa vie à l’enseignement. Bettie a grandement apprécié ses dernières années et en a profité pour faire ce qu’elle aimait le plus : cuisiner, voyager, faire du bénévolat et surtout, passer du temps avec sa famille et ses amis.

Malgré sa jeunesse de coeur et d’esprit, le corps de Bettie s’est fait vieux. Elle a eu la chance de passer les dernières années de sa vie dans sa maison de la rue Highbury et a pu compter sur le support de sa famille, de ses amis et du personnel soignant. Elle est décédée en juillet 2004 entourée de ses proches, laissant un grand vide dans leurs coeurs.